Big Bang

Quand les artistes, les poètes, les conteurs, même néophytes, se mettent à parler de sciences, on les écoute à peine. Ça chante, ça rigole, tout le monde oublie que toute idée commence par une intuition, un trait d’imagination. Les érudits, les sages, les savants qui font semblant de ne pas posséder ne serait-ce que quelques grammes d’imagination exigent des preuves. Pourtant, l’artiste, le poète, le conteur plante une petite graine d’idée, qui flottera dans les esprits  un jour, ou quelques siècles  avant de se révéler fausse ou exacte. Ainsi va la vie.
Quatre siècles avant Jésus-Christ, Démocrite imagine que la matière est faite de particules invisibles qu’il appelle « atomes », séparées par du vide.
Vers l’an 1000, Alhazen, philosophe, physiologiste et physicien arabo-musulman spécialiste de l’optique, est le premier à envisager que la lumière n’est pas instantanée. Selon lui, elle jaillit d’un point d’émission et se propage vers plusieurs points alentour.
Ce texte émane de  l’IEB-FF*

* IEB — Intelligence Encéphalique de Base  de Fernand Fallou. (Prononcez : « yeb ou la yeb ») Capacité propre à l’esprit humain de ressentir, deviner, et imaginer avant même de comprendre. L’IEB s’appuie sur le cerveau en tant qu’organe vivant : il associe mémoire, intuition et perception sans artifice technologique. C’est l’intelligence du vivant, celle qui précède le calcul et résiste à l’effacement.

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