Ça y est, j’ai un site…
La question, c’est : Qu’est-ce que je vais en faire ?
En théorie, je fais ce site pour faire connaître les livres que j’écris et peut-être les vendre.
J’ai écrit quelques gros livres, mais je vais commencer par vous proposer de lire mes nouvelles.
Eh bien, dans ces livres, dans ce journal de bord, il y aura des livres qui contiendront des idées, des tas d’idées extraordinaires qui, je l’espère, vous captiveront pour ne pas faillir à la tradition.
Des petites histoires simples, qui décrivent une action, un évènement, une énigme, avec un début et une fin, et généralement, une chute. Il n’est pas question que je laisse mes lectrices et lecteurs sur leur faim.
En fait, je ne me suis jamais considéré comme un écrivain, ce mot me fait peur, Hugo, Zola, Dumas, Proust, Camus, Bazin, et des centaines d’autres…
Jouer dans la même cour que tous ces gens-là, j’ai pas le niveau.
Moi, je suis plutôt un conteur, je raconte des histoires où mes héros vous ressemblent. Ils sont Inquiétants, parfois rassurants, voire amusants, ils font peur ou rêver, mais leurs effets sont éphémères.
Maintenant que j’ai un site, j’y publierai les aventures de ces personnages qui rôdent et maraudent dans les plaines interminables de mon cerveau, comme dans les steppes infinies de Mongolie.
Mon esprit les poursuit sans relâche. Ils ne sont pas imaginables, car ils ne sont pas nés de mon imagination, ils l’habitent. *
Ce sont des baroudeurs de l’esprit, des fantômes qui échappent à toutes les mathématiques connues et même à l’imagination de mon cortex conscient de leur existence.
Ils peuvent rester pendant des jours, voire des semaines, tels des aimants collés à la paroi comme des synapses accrochés à un ventricule, a un neurone caché dans un pli de la mémoire. Ils sont capables de résoudre le problème de l’aiguille dans la botte de foin le temps de cligner des yeux.
Ils disparaissent d’une idée pour réapparaître dans une autre, sans autre explication que celle de l’espace-temps. Je ne sais plus s’ils m’appartiennent ou si je leur appartiens, exactement comme l’amour ou la haine.